Pour les amateurs de cuisine, nous proposons une activité spéciale : aujourd'hui, vous cuisinerez avec un chef local. Vous commencerez votre activité en allant au marché ensemble, puis vous irez dans la cuisine et commencerez à cuisiner ! Bien sûr, vous mettrez ensuite tous ces délicieux plats dans votre estomac :).
La cuisine bengalie est le style culinaire de la région du Bengale, dans la partie orientale du sous-continent indien, au Bangladesh et dans les États indiens du Bengale occidental, du Tripura et de la vallée du Barak de l'Assam. L'accent est mis sur le poisson, les légumes et les lentilles, le riz étant l'ingrédient principal. De nombreuses traditions alimentaires bengalies s'inspirent d'activités sociales, telles que l'adda ou le Mezban.
La cuisine bengalie est connue pour son utilisation variée des saveurs ainsi que pour l'étendue de ses confiseries et de ses desserts. C'est la seule cuisine du sous-continent indien à avoir développé une tradition de plats multiples dont la structure est analogue à celle du service moderne à la russe de la cuisine française, où les plats sont servis en plusieurs fois plutôt qu'en une seule fois.
Les musulmans ont conquis le Bengale vers le milieu du XIIIe siècle, apportant avec eux la culture et la cuisine persanes. L'influence culinaire islamique est venue des classes supérieures et s'est progressivement étendue à la population hindoue locale et à la population musulmane plus pauvre. Des plats comme le biryani, le korma et le bhuna étaient autrefois servis dans les hautes cours, mais les cuisiniers moghols ont apporté leurs recettes aux classes inférieures et moyennes. Son influence s'est renforcée sous le règne du Raj britannique, où Kolkata est devenue le refuge de nombreux Nawabs exilés, notamment la famille de Tipu Sultan de Mysore et Wajid Ali Shah, le Nawab expulsé d'Awadh. Les exilés ont emmené avec eux des centaines de cuisiniers et de masalchis (mélangeurs d'épices), qui se sont dispersés parmi la population locale au fur et à mesure que le mécénat royal et la richesse diminuaient. Ces cuisiniers ont acquis la connaissance d'une très grande variété d'épices (en particulier le jafran et le macis), de l'utilisation intensive du ghee et de la marinade des viandes avec du yaourt et du piment.
Au Bangladesh, ces plats sont devenus un aliment de base pour la population, tandis qu'au Bengale occidental, ils sont restés l'apanage de chefs professionnels. Parmi les autres innovations, citons le chap (côtes cuites lentement sur un tawa), le rezala (viande dans une fine sauce au yaourt et à la cardamome) et le kathirol (kebab dans un wrap). Les Moghols étaient particulièrement attachés à la viande et ont introduit le mouton dans la cuisine bengalie traditionnelle, ainsi que des viandes déjà familières telles que le poulet et le cerf.
En outre, les desserts traditionnels étaient principalement à base de pâte de riz et de jaggery, mais sous l'influence des Moghols, ils ont évolué vers une utilisation accrue du lait, de la crème et du sucre, ainsi que d'épices coûteuses telles que la cardamome et le safran.



























